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pendant lequel le vit de Charles disparut entièrement presque dans la bouche de Justine, dans la gorge de laquelle il lança une dernière décharge qui fut avalée jusqu’à la dernière goutte par l’excès de la passion du moment pendant que Charles pompait lui-même jusqu’au sang le foutre de Justine dans le con de laquelle était enfoncé presque toute la figure de son amant, qui y allongeait une langue démesurée. Enfin ces deux amants anéantis par leurs jouissances, se calmèrent un peu, se restaurèrent de vin d’Espagne et de comestibles fortifiants, puis couchés à côté l’un de l’autre, mollement étendus et n’ayant pas la force même de s’enlacer, s’endormirent pour ne se réveiller que quatre heures après, il était alors cinq heures du matin.

Après s’être un peu détirés, les deux amants s’embrassèrent, mais ne se sentirent pas la force de reprendre leurs jeux, voulant d’ailleurs se ménager des ressources pour la nuit suivante. Justine posa sa tête sur l’épaule de Charles et le pria de continuer ses instructions. Celui-ci y consentit volontiers, alors Justine reprit la parole pour rappeler à son interlocuteur, où il s’était arrêté, et l’impression qu’elle avait éprouvée de ce qu’il lui avait dit jusques là.