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fois, pour te familiariser, la chose que tu n’auras pas appelée tout simplement par son nom.

Justine (riant). – Ce ne sera pas là une punition bien redoutable, car tu baises plus fort que tu ne battras mes fesses que tu menaces si cruellement, mais que tu semble aimer trop pour maltraiter beaucoup.

Au surplus ce que tu me dis me paraît juste, mais tu ne peux être surpris de ce que l’habitude de la réserve dans le langage se conserve sans réflexion quoiqu’elle devienne inutile ou même inconvenante entre nous. Excuse moi donc, et je dirai pour être vraie, que ton vit, tes mains, ta bouche libertine ont cent fois parcouru toutes les parties de mon corps ; que tu as inondé de ton foutre brûlant mon con, ma bouche, mes tètons, mes mains, mon cul, mes fesses, mes cuisses, mes aisselles, mes pieds, mon dos, mes reins ; que j’en ai reçu dans les yeux, dans les cheveux, dans les oreilles, que j’en ai même avalé dans plusieurs moments de délire. Que toi-même tu as pompé mon foutre avec ta bouche, que j’en ai mouillé ta langue, toute ta figure, tes mains, tes pieds libertins qui m’ont branlée aussi, en un mot, que nous nous sommes, l’un et l’autre réciproquement couverts