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génération ; c’est qu’il est constant que pour produire la conception, la semence doit être pure et sans le moindre mélange, une liqueur quelconque, un âtome d’air ou de quoi que ce soit qui se mêlerait à cette semence, lui enlèverait toute espèce de vertu prolifique. Or, en combinant ceci avec cette autre nécessité, pour la génération, que la semence pénètre dans certains canaux spéciaux, qui ont leur entrée dans le vagin et la matrice, on a imaginé de se servir d’une petite éponge ronde, fine, de la grosseur de deux pouces dos à dos, et traversée par un cordonnet de soie, dont un bout pend de dix à douze pouces plus ou moins. On trempe cette éponge dans de l’eau saturée de vinaigre ou de tout autre acide inoffensif quand il [est] étendu suffisamment d’eau, puis on plonge cette éponge ainsi imbibée dans le con en veillant à ce que le bout du cordonnet de soie qui la traverse, reste en dehors des grandes lèvres, pour retirer l’éponge en tirant ce bout de soie, après chaque consommation d’acte vénérien, afin de rincer l’éponge, l’imbiber de nouveau et le replacer avant de recommencer un autre acte.

On comprend qu’au moyen de la présence de cette éponge mouillée dans le con, outre que la décharge de l’homme rencontre un obstacle