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ne peut trouver ici sa place qui est dans les livres de médecine.

IV. le ruban ou redingotte anglaise.

Un autre moyen c’est l’emploi du ruban ou redingotte anglaise, condom &a nom qu’on donne à une espèce d’étui, fait exprès, ouvert d’un côté où on a mis des rubans pour le fermer avec un coulisse et l’attacher autour de la racine du vit, l’autre côté est fermé en forme de fond de dé à coudre ; cet étui est fait de la peau fine appelée baudruche, il est sans couture, et a la forme et la longueur nécessaire pour recouvrir le vit tout entier. On l’emplit d’eau, ou on souffle dedans avant de s’en servir, (mais l’eau vaut mieux) pour s’assurer qu’il n’a ni trou ni fissure, et pour qu’étant humide, il colle mieux sur le vit ; on le vide et on en affuble le membre viril, dont la tête vient au bout du fond en forme de dé à coudre, et à la racine duquel on noue les rubans qui sont à l’autre bout. On se livre ensuite en toute sureté à la fouterie. La semence au lieu de se répandre dans le vagin de la femme, est obligée de rester dans cet étui, qui est si mince du reste, que ni la femme ni l’homme ne s’apperçoivent de sa présence