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rend généreusement la femme, et qui ont le double objet d’accélérer la vitesse de la balançoire et de convenir parfaitement à la fouterie à laquelle se livrent, ainsi lancés en l’air, nos amans. La prudence demanderait qu’ils passassent chacun autour de leur corps une écharpe qui serait bien attachée par les bouts aux cordes de la balançoire, car sans celà, au moment de la décharge, et des jouissances qu’elle cause, les yeux de brouillent, les forces s’en vont, et, si on venait à lâcher les cordes de la balançoire, on serait jetté à terre fort rudement. C’est surtout à la femme comme plus faible et pourtant plus ardente, ce qui dans ce cas est double danger, que cette précaution de l’écharpe doit être recommandée.

LX. Le jeu du bec de canne renversé.

La femme monte seule sur la balançoire ci-dessus, s’assied sur le bord de la banquette, replie dessous ses jambes et genoux le plus petit possible en les écartant ainsi que les cuisses pour présenter son con en dehors de la banquette, elle se penche à cet effet encore, la tête et le haut du corps en arrière les reins en avant, en se tenant ferme aux cordes de la balançoire.

L’homme se place en face de la femme, le vit