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grines auxquelles ils ont donné naissance, n’ont pu altérer les dispositions et la confiance des Souverains. Cette confiance, comme nous l’avons remarqué, n’aurait pu être ni plus franche, ni plus positive.

Ainsi, la loi des élections et ses effets à l’instant éprouvés, se sont trouvés compris dans les motifs sur lesquels les Souverains et leurs Ministres ont fondé leur noble sécurité ; ou, du moins, ces motifs n’en ont pas été ébranlés. Voilà, Monsieur, de quoi vous rassurer, ce me semble, contre les terreurs que cette loi vous inspire.

Et les Souverains, ainsi que leurs Ministres, connaissaient également la loi qui règle le recrutement de nos armées : Ils ont certainement réfléchi sur le caractère de cette loi, sur les formes et l’impulsion qu’elle donnera, en France, à la force publique. Non-seulement, ils n’en ont pas été effrayés ; non-seulement ils ne l’ont pas considérée comme une loi éversive des principes monarchiques, mais il est évi-