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raient pu y parvenir sans un tel secours ; elles ont ainsi contraint les changemens nécessaires, à s’accumuler, et, dans le besoin de vaincre, à s’élever jusques à un degré excessif d’énergie.

C’est ce qui, de nos jours porte la lumière dans un rapprochement de première importance. La Révolution d’Angleterre, comparée à celle de France, a été beaucoup moins violente et beaucoup moins complète ; cela vient de ce qu’en Angleterre la révolution décisive s’est faite beaucoup plus aisément et beaucoup plutôt. Lorsque les grands changemens politiques furent provoquée, ils étaient déjà délivrés de leur principal obstacle : depuis près de deux siècles, Henri VIII l’avait renversé.

C’est la Région catholique qui a longtemps retardé, en France, la Révolution nécessaire, qui l’a rendue excessivement difficile ; ce dont il faut se plaindre, et cependant honorer.

La Religion Catholique sera à jamais dis-