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paré par leurs ennemis, qu’ils dressèrent les batteries les plus formidables.

C’est surtout dana la discussion de la loi des finances que se montra le danger auquel la France était exposée par la marche et les intentions des Députés de 1815. La formation d’un budget constamment entravée dans un moment si pressant si critique, que la plus fatale de toutes les résolutions était de ne pas en prendre et les engagemens antérieurs, déjà consacrés par un commencement d’exécution, et par des lois positives remis en question, ou même rompus par une législation nouvelle !… Quelle agitation une telle conduite ne devait-elle pas imprimer à l’opinion publique !

Après avoir alarmé, par les plus étranges déclarations des plus étranges principes, tous les acquéreurs des domaines nationaux, et tous les hommes que leurs intéréts ou leurs opinions attachaient à la cause de la Révolution, on alarma encore