discussion avaient mis tous les esprits, que de rejeter le projet ;.ce qui, par le fait, maintenait l’intégralité de la Chambre ; mais ce qui déjà motivait sa dissolution.
Voici, Monsieur, un objet de première importance.
M. Fiévée a eu raison de dire, en faveur du Gouvernement représentatif : « Toutes les fois que la politique parle en public, elle est obligée d’être morale, et rien ne contribue davantage à former les mœurs d’une nation, »
Mais combien de fois le besoin de paraître placer le plus possible de morale dans la politique, n’entraîne-t-il pas hors de la vérité, hors de la prudence, hors de la justice, des hommes, qui ont de la conscience sans doute, mais qui ne sont pas exempts de vanité ! C’est ce que l’on a vu, en 1815, dans toutes les discussions sur les matières religieuses.
Ce que l’on a vu encore, c’est que les