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Ce n’est pas elle, cependant, qui devait donMcrà mon cœur la propriété la plus heureuse, et la plus chère. Peu de temps après mon arrivée à Paris, elle fut entraînée à faire un voyage en Italie. ’Au retour, elle mourut. Ma situation fut désolante; je passai deux ans accablé de tous les genres de peines; j’allais peut~tre succomber à leur excès, lorsque la plus belle dme releva ma destinée, et me dévoua toute la sienne. L’indigence fut la seule peine qui nous resta. Mon ouvrage principal ne pouvant encore être produit, je me rappelai les conseils de madame Cottin, con~rmés par ceux de ma iemme je publiai nion ouvrage surlc<! CoM~e~~ûM~ il me ren(tit favorables les bons cœurs, les Ames douées, judicieuses; mais les produits que j’éh retirai furent loin de sufnre à mon existence; et, quoique distingué par l’opinion publique~ les homims en crédit ïnc repoussaient~ les hommes en pouvoir m’abandonnaient Pn-sse par d<’s besoins qui n’ont rien d’humiliant, mais qui sont bien cruels pour un père de famiHe, je me décidai à présenter au public un ctra!t de mon journal personnel je choisis ce qui avait le plus frappé madame <Jot.tin, ce qu’elle m’avait Invite souvent a faire connaître. J’avais passé un mois a Saint-Sauveur; je détachai de