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nellement conduite sur un plan de conservation et d’équilibre, amené, quand le temps en est venu, de grandes crises politiques, parfaitement ressemblantes aux orages de l’atmosphère. Ma pensée principale est celle d’un balancement continu, toujours nécessaire, toujours exact, entre l’action que chaque être exécute, et la réaction exécutée par tous les êtres qui l’environnent[1].

Mon dessein est de consacrer un ouvrage étendu au développement moral et politique de cette pensée universelle. J’intitulerai cet ouvrage Du sort de l’homme dans toutes les conditions ; du sort des peuples dans tous les siècles.

En ce moment je présente, par anticipation, ma manière de considérer le sort

  1. Voyez la note à la fin du volume.