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jour elle étend ses progrès depuis la révolution française, elle les précipite ; aujourd’hui, elle touche à son terme, car la France touche au terme de sa révolution.

Parmi les hommes qu’épouvante justement cette révolution terrible, il en est quelques-uns dont l’esprit peu étendu s’échauffe d’un zèle estimable : ils s’irritent contre ses causes ; mais ils se trompent fortement sur ces causes ; ils donnent aux organes de l’esprit humain le titre injuste de provocateurs d’opinions turbulentes ils prennent les hommes qui acquièrent une grande célébrité par leurs écrits, pour les directeurs de l’opinion publique, tandis qu’ils n’en sont que les premiers tributaires, et les principaux rédacteurs.

Sans doute, dans les ouvrages et la conduite des hommes qui deviennent éminemment célèbres, tout n’est pas avoué par la