Page:Aventures merveilleuses de Huon de Bordeaux.djvu/318

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Tous les barons s’émerveillèrent.

À ce moment Géreaume, levant la tête, vit le haubert, le hanap d’or et le cor d’ivoire ; il les reconnut bien.

— Sire, dit-il à Huon, rassurez-vous : je vois là votre bon haubert, votre cor d’ivoire et votre hanap ; il nous vient du secours !

Huon l’entendit, regarda à son tour, et leva les bras au ciel.

— Dieu, dit-il, je te remercie ! Mon gentil seigneur ne m’a pas oublié !

Au même moment, Auberon entrait dans la ville avec son armée. En un moment, les grandes rues se remplirent de chevaliers ; Auberon alla vers le palais et monta les degrés de marbre ; plusieurs de ses barons l’accompagnaient. Il était vêtu d’une étoffe de soie resplendissante, que des boutons et des agrafes d’or attachaient sur sa poitrine : il était beau comme le