Page:Autran - Œuvres complètes, t5, 1877.djvu/255

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ils avaient recueilli le gant du chevalier :
Ce gantelet de fer, qui, fait sur le modèle
De la main la plus brave et de la plus fidèle,
Avait pris une part à tant de fiers combats,
Ne devait pas rester plus longtemps ici-bas.
Le trophée immortel qu’ils dérobent au monde,
Ils l’emportent là-haut, dans la clarté profonde,
Et Dieu dit, héritier de ce gage éclatant :
« Je le donne à Michel, qui combattit Satan ! »