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Olivier, son fidèle et doux compagnon d’armes,
Qui connaît la pitié, la puissance des larmes,
Mais qui tue au besoin sans trêve ni pardon ;
Estout, comte de Langre et fils du comte Odon ;
Gayfer, roi de Bordeaux ; l’intrépide Arastagne
Qui commande aux meilleurs soldats de la Bretagne.
Puis Galère et Galin, ils se suivent partout ;
Salomon de Poitiers, ce compagnon d’Estout,
Dont la haute sagesse est au loin reconnue :
Quand il est dans sa tour, voisine de la nue,
Il aime à consulter les oracles divins ;
Sa bannière conduit cinq mille Poitevins.
Celui-ci, c’est Bazin, dont Berthe fut marraine.
Il habitait alors un donjon, en Touraine,
Dont on peut voir encore un vieux reste aujourd’hui ;
Trois mille Tourangeaux marchent derrière lui.
Puis voilà Pontevès de Provence, un athlète ;
Arabil, si savant à tirer l’arbalète
Qu’au plus haut de l’azur il atteint le ramier ;
Besgue, à l’aigle d’argent qui brille à son ramier ;
Beaudoin, du sang royal, qui dans toute entreprise
Se jette avec ardeur ; Gaudebord, roi de Frise ;
Le duc de Roussillon, si beau sous le haubert ;
Gumar, Esturinis, Théodoric, Lambert,