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L’INCONNU


À la banale route
Que foulent tous les pieds,
Je préfère le doute
Des sentiers non frayés.

Par la montagne ardue
Ou par les gazons gras,
Va donc, route perdue,
Va donc où tu voudras.

Dans la peine et la joie
Et l’espoir ingénu,
Ici-bas, toute voie
Nous mène à l’inconnu !