Page:Autran - Œuvres complètes, t2, 1875.djvu/390

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XIX

LA RENTE

à un homme du jour.

Non, garde ta science et ton agiotage !
Devant ce doux vallon, mon paisible héritage,
Ne me demande pas quel en est le produit,
Si les prés, ou les bois, où ton souci me suit,
Si la vigne au soleil, sur la côte pierreuse,
De bénéfices nets sont une source heureuse,
Et si l’on ne pourrait — tranchons le mot brutal —
Tirer de mon domaine un meilleur capital.
Oui, je l’avoue, ami, de l’or qu’il représente
On ferait sans effort une plus lourde rente ;