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III

LES TRISTESSES DU TEMPS

— 186Ô —

au même.

Donc, si j’en juge, ami, par tes derniers aveux,
Toute chose, là-bas, n’est point selon tes vœux :
Il est dans ce Paris, qui pourtant vous enivre,
Plus d’une ombre au tableau, plus d’une tache au livre.
On peut, à certains jours, en sondant cette mer,
Être pris d’ennui sombre et de dégoût amer !…
C’est dans un jour pareil que ta dernière prose
Coula sur le papier ; ton style n’est pas rose.
« Hélas ! hélas ! dis-tu, les signes sont mauvais ! »
(Et moi je te réponds : « Hélas ! je le savais ! » )