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XXIII

DERNIÈRES FEUILLES

Quand ce temps est venu, quand de sa robe verte
Le bois a rejeté les guirlandes au vent ;
Le long des parcs en deuil, quand la terre est couverte
De feuillages criards que l’on foule en rêvant ;

Alors, cette forêt, par ce temps qui décline,
Garde encor cependant quelques festons mouillés,
Feuilles que le vieux pâtre, assis sur la colline,
Peut compter à travers les rameaux dépouillés.

Cela résiste un jour au vent qui le secoue.
L’une est d’un bleu foncé, l’autre de vermillon ;