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LA VIE RURALE.
En attendant que du labour
L’âpre fatigue recommence,
Souris à ce repos d’un jour,
Fais prospérer cette semence.
Ils ne demandent pas, Seigneur,
De recueillir l’or à mains pleines ;
Non, mais le pain du moissonneur,
Serait-ce trop pour tant de peines ?
Serait-ce trop, lorsque les blés
Seront tombés sous la faucille,
De voir les enfants attablés
Autour du père de famille ?
Ah ! quand juillet brûlant et doux
Viendra faucher le champ superbe,
Du blé qu’ils ont semé pour tous
Donne-leur du moins une gerbe !