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I

LA CHANSON D’OCTOBRE

J’ai reparu sur la colline
Dans un nuage aux franges d’or.
Je suis la beauté qui décline ;
Mais, sous mon voile, je devine
Que les cœurs me suivent encor !

Ce n’est plus la fraîche auréole,
Ce n’est plus l’éclat des grands jours ;
C’est la pâleur, déjà plus molle,
D’un front qui se penche et s’isole,
Au souvenir de ses amours.