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CE QUI SE DIT DANS LES BRANCHES.

Inspire, inspire-moi, Phœbus, un dithyrambe.
Et fais mourir d’envie, ô Phœbus-Apollon,
Tous les autres moineaux de ce sacré vallon ! »

Voilà ce qu’un matin, mal éveillé peut-être,
J’entendais dans le bois du bord de ma fenêtre ;
Voilà de quelle sorte, ô bouvreuils, ô pinsons,
Oisif, je m’amusais à noter vos chansons.
Heureux le traducteur qui de vos confidences
Rendrait sans trahison l’esprit et les cadences !
Moi, j’ai fait, j’en ai peur, comme cet écolier
Qui, dans un lourd patois gauchement familier,
Défigurant les vers de Virgile ou d’Horace,
Soulève autour de lui les rumeurs de la classe.