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LA VIE RURALE.
Surpris dans mon sentier par la soif qui me gagne,
J’entre donc à mon tour et prends place au banquet ;
Et moi, qui ne boirais ni xérès ni champagne,
Je hume avec amour le rustique bouquet
De leur vin de campagne.
Et, ce vin du pays, je le bois sans façon
À toi, faneur des prés ; à toi, faneuse brune !
Laboureur, aux épis que rendra la moisson !
À vous enfin, l’hôtesse ! et puis à la fortune
De ce cher nourrisson !