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LA VIE RURALE.


Ne borne pas à ce village
Les dons qui coulent de tes mains.
L’onde n’est pas le seul breuvage
Qu’attende la soif des humains.
 
Durant ces jours mauvais pour l’âme,
Livrés au doute, aux faux savants,
Ouvre à quiconque la réclame
Une autre source aux flots vivants !

Et que tout esprit qui t’implore,
Et que tout cœur penché vers toi,
À tes fontaines boive encore
L’eau jaillissante de la foi !