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VIII

LA TREILLE

La métairie ouvre sa porte
Aux premiers rayons du matin,
Et voici la fermière accorte
Qui paraît au seuil, et qui porte
Dans ses bras un charmant lutin.

Bel enfant que l’aube réveille,
Il rit : les yeux levés en l’air,
Il voit sur sa tête vermeille
Pendre les raisins de la treille
Que le jour frappe d’un éclair.