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Viens donc, viens donc de tes rivages
Assiéger les âpres contours ;
Ronge tes bords, mine tes plages,
Et recommence tous les jours.
Mais souviens-toi, mer insensée,
Que la main qui t’a repoussée
A désormais fixé tes lois,
Et que ton flot en vain se lève
Contre les sables d’une grève
Qu’il ne franchira pas deux fois !