pus très fétide qui s’accumule parfois dans de petites pèches sous-épidermiques. Cessation de la fièvre.
Formation de végétations cellulo-fibreuses et groupes. La sécrétion purulente continue, l’engorgement s’accroît. Presque toujours chroniques, non contagieuses. |
État, sécrétion. — Les pustules aplatis sécrètent une matière sanieuse, bientôt purulente ; les poils qui les recouvrent tombent, la fièvre disparaît.
Déclin, dessication et desquamation. — Les pustules se dessèchent, les croûtes tombent avec les poils en laissant à découvert des cicatrices enfoncées et parfois indélébiles. Toujours aiguës, contagieuses. |
Je ne crois pas avoir besoin d’insister davantage sur ce sujet ; je me bornerai seulement à ajouter que si les eaux-aux-jambes proprement dites étaient réellement l’origine du cow-pox, cette maladie s’observerait principalement dans les contrées basses, humides, où la population chevaline est nombreuse et fréquemment atteinte de cette affection : la Hollande, le Bourbonnais, la Flandre, nos départements qui bordent l’Océan, en auraient offert de fréquents exemples, et c’est ce qui n’a pas eu lieu jusqu’ici.
Réfutation du javart. — Le mot javart est, sans contredit, celui qui a le plus contribué à obscurcir l’histoire de l’origine de la vaccine. M. Bouley a dit que ce mot ne se trouvait nullement dans le texte de Jenner ; il pouvait même ajouter que le traducteur avait reconnu lui-même l’erreur qu’il avait commise en traduisant grease par le mot javart.