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Si ses manières ont une si grande influence sur mon cœur plein de ressentiment, vous pouvez juger combien plus vivement elles opèrent sur le caractère généreux de M. Vernon. Je voudrais pouvoir être aussi satisfaite qu’il l’est, de ce que c’était vraiment son choix de quitter Langford pour Churchhill ; et si elle n’était pas restée là pendant des mois avant de découvrir que la manière de vivre de ses amis ne convenait pas à sa situation ou ses sentiments, j’aurais pu croire que son anxiété suite à la perte d’un mari tel que M. Vernon, envers qui son comportement fut loin d’être irréprochable, aurait pu pendant un certain temps lui donner un désir de retraite. Mais je ne peux pas oublier la longueur de sa visite chez les Mainwarings ; et quand je réfléchis au mode de vie si différent qu’elle a mené avec eux de celui auquel elle doit à présent se soumettre, je ne peux que supposer que le souhait de rétablir sa réputation en suivant si tard la voie de la bienséance, a occasionné son retrait d’une famille où elle a dû, en réalité, être particulièrement heureuse. L’histoire de votre ami, M. Smith, cependant, ne peut pas être tout à fait correcte, car elle correspond régulièrement avec Mme Mainwaring. En tout cas, ce doit être exagéré. Il n’est guère possible que deux hommes à la fois, soient si entièrement trompé par elle.

Votre, etc,
Catherine Vernon.