Willoughby en l’unissant à Caroline. Cette jeune femme, depuis qu’elle était mère d’un enfant charmant, qui était le portrait vivant de Willoughby, était devenue beaucoup plus jolie et beaucoup plus aimable qu’elle ne l’était autrefois. Elle le fixa autant qu’on pouvait le fixer. Ils restèrent à Altenham tant que madame Smith vécut, et furent ensuite s’établir à Haute Combe. Maria pouvait alors le voir sans danger et sans émotion, et n’ayant point à rougir devant lui, leur relation devint ce qu’elle devait être. Mais ils se virent rarement ; madame Brandon était toute à ses devoirs d’épouse, de mère, de dame de paroisse, et s’acquittait de tout avec la chaleur de son ame et son aimable vivacité. Son destin avait été singulier ; elle semblait avoir
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