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comment on l’avait cru marié, et comment Thomas avait rencontré Lucy et Robert. Ce récit excita de nouveau son indignation contre la première, qui s’était certainement fait un jeu de tromper un moment Elinor, en lui faisant croire qu’elle avait épousé Edward. Depuis long-temps les yeux de celui-ci s’étaient ouverts sur son ignorance complète, son mauvais ton, et ce genre de finesse malicieuse, que ceux qui l’ont qualifient du nom d’esprit, et qui n’en est que le simulacre ; car c’est presque toujours au contraire le signe d’un esprit étroit et d’un manque d’éducation. Edward attribuait à ce dernier travers tous les défauts de Lucy, et la croyait d’ailleurs une bonne fille, ayant assez d’esprit naturel et d’attachement pour lui, pour se former