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à quelqu’un de votre famille ?

— Non, pas encore, chère amie ! Ma première pensée, après avoir reçu la lettre de Lucy, fut de me mettre en route pour Barton par le plus court chemin. J’ai quitté Oxford le lendemain. Je voulais avant tout, mon Elinor, obtenir votre aveu et celui de votre mère. Hélas ! je suis à présent un bien pauvre parti ! un ministre de village avec deux ou trois cents pièces de revenu. Voilà tout ce que je puis offrir à celle qui, à mon avis, mériterait le trône du monde.

— Et votre cœur, dit Elinor avec son charmant sourire, ce cœur que le mien sait apprécier depuis long-temps, ne le comptez-vous pour rien ? Moi je le compte pour tout, et il vaut mieux pour moi que tous les trônes.

Il fallut lui expliquer ensuite