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pouvons mieux nous passer de l’héritage de madame Ferrars. Nous partons à l’instant pour Dauhsh en Devonshire, où nous passerons quelques semaines. J’ai brûlé toutes vos lettres, et je vous prie d’en faire autant des miennes. Mais je pense que mon beau-frère voudra bien me laisser son portrait, de même que je le prie de garder l’anneau de mes cheveux, en souvenir de son ancienne amie, et actuellement de sa belle-sœur.

Lucy Ferrars. »


Celle de Robert était plus courte.

« Vous ne m’en voudrez pas, Edward, si je vous ai enlevé votre belle conquête. Ce n’est, d’honneur, pas ma faute si la