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le colonel se rappelait plus que jamais la ressemblance frappante entre Maria et son Elisa, et se croyait destiné à perdre encore cet objet de son second amour. Il appelait en vain à son secours et la raison, et la jeunesse, et la bonne constitution de Maria, et l’avis du médecin : rien ne pouvait le rassurer, et dans ses momens de solitude, il s’abandonnait à la plus noire mélancolie et ne croyait pas ; revoir jamais Maria. Cependant, dans la matinée du troisième jour, ils reprirent tous plus d’espérance. Quand M. Harris arriva, il déclara qu’il trouvait Maria beaucoup mieux. Le pouls était plus fort, plus réglé, et chaque symptôme plus favorable qu’à sa dernière visite. Elinor était au ciel en l’entendant parler ainsi, et se félicita