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l’été à Norland. Son mari était extasié de sa politesse et de ses grâces ; en accompagnant Elinor à sa voiture, il lui dit qu’elle devait être bien contente de sa belle-sœur et de sa visite. Je vous promets, ajouta-t-il, pour elle comme pour moi, que nous serons des premiers à vous visiter à Delafort, car je vois que tout s’achemine là, puisque le colonel doit vous aller joindre à Cléveland. Il la loua beaucoup aussi avec sa parcimonie ordinaire d’un arrangement qui les faisait retourner à Barton sans rien dépenser.

Comme Edward n’était plus à Londres et qu’elle ne craignait pas de le rencontrer, elle prit le parti d’aller faire une courte visite à Lucy, qui la reçut, avec transport, ne lui parla que de son bonheur, et lui fit une invi-