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ce qui est le plus avantageux, et deux cents pièces ne sont pas grand chose. Mais je tâcherai, ajouta-t-elle, de lui faire rendre davantage ; j’ai dit à Edward de me laisser le soin du domaine ; et il y est tout disposé. Pendant qu’il fera et débitera ses sermons, je léverai les dîmes ; j’aurai soin de la laiterie, de la basse-cour, du jardin ; je ferai vendre nos denrées, et quand j’aurai mis de côté pendant l’été une bonne petite somme, je pourrai aller m’amuser à Londres un mois ou deux après Noël. Lorsque vous n’aurez personne pour vous tenir compagnie, ma chère cousine Jennings, je serai fort à votre service. Edward restera à Delafort ; il ne s’ennuie jamais seul. Oh ! comme nous allons être heureux ! c’est dommage seulement