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dont les droits plus anciens que les miens et plus sacrés, puisqu’ils reposaient sur une promesse solennelle, m’ôtaient toute espérance, et j’avais cru voir dans cette confidence un triomphe et des soupçons jaloux qui m’obligeaient à montrer une complète indifférence pour celui qui m’intéressait si vivement. J’étais obligée d’entendre sans cesse le détail de leur amour, de leurs projets, et dans ces cruels détails pas un mot, pas une circonstance qui pût me consoler de perdre Edward pour jamais en me le montrant moins digne de mon affection. Au contraire tous les éloges de Lucy, tout ce qu’elle me disait de lui justifiait mon opinion en augmentant mes regrets. Vous avez vu comme j’ai été traitée ici par sa mère et par sa sœur. J’ai souffert