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tait pour son orgueil et sa vanité ! Elle s’est mise dans une telle fureur qu’il lui a pris de violens maux de nerfs, et elle poussait de tels cris, que votre frère qui était en bas dans sa chambre, écrivant à son intendant de Norland, les a entendus. Il est accouru vers sa pauvre femme ; alors une autre scène a commencé : Lucy entra aussi tout effrayée pour donner des secours à sa chère Fanny : jugez comme elle fut reçue ! Pauvre petite ! je la plains beaucoup ; et elle n’a pas été traitée doucement j’en réponds, car votre sœur était, dit-on, comme une furie, et n’a cessé ses injures que lorsqu’un nouvel accès la fait évanouir. Anna était à deux genoux en pleurant amèrement, et quand on y pense bien c’était la plus malheureuse ; tout le monde la grondait ; sa sœur