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respiraient sur sa physionomie ; sa manière franche et amicale ressemblait au style de ses lettres. L’arrivée de ses parentes paraissait lui causer la plus grande satisfaction, et leur félicité lui donner une réelle sollicitude. Il exprima avec une extrême cordialité son désir de vivre ensemble en bons voisins, amis et parens, et les pressa si instamment de venir diner tous les jours chez lui jusqu’à ce que leur établissement fût formé, que quoiqu’il insistât un peu au-delà de la politesse, elles ne purent en être offensées ni s’y refuser.

Sa bonté n’était pas seulement en paroles, car une heure après les avoir laissées, elles reçurent un panier plein de beaux fruits et de bons légumes, lequel fut suivi avant la fin du jour d’un présent de gibier. Il insista aussi pour faire