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naturelle dans la dépendance de sa situation, qui lui défendait de se livrer à un sentiment inutile. Elle savait que madame Ferrars n’avait jamais cherché à rendre sa maison agréable à son fils, ni à lui donner les moyens de s’établir ailleurs, et ne cessait de lui répéter qu’il devait chercher à augmenter sa fortune, et que la sienne était à cette condition. Il était donc impossible qu’Elinor fût tout-à-fait à son aise et qu’elle nourrît les mêmes espérances que sa mère et sa sœur ; et même plus ils se voyaient, plus elle doutait que l’attachement d’Edward fût de l’amour. Elle croyait ne voir en lui que les symptômes d’une tendre et simple amitié. Mais que ce fût amour ou amitié, c’était assez pour inquiéter madame John Dashwood, dès qu’elle