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promener, et reprendre par degrés sa vie accoutumée.

Peu de jours après, les deux demoiselles Stéeles arrivèrent chez un de leurs modestes parens à Holborn ; mais elles n’eurent rien de plus pressé que de se présenter chez leurs connaissances du bon ton, chez leur cousine milady Middleton, et à Berkeley-Street chez leur tante madame Jennings. Elles y furent reçues avec cordialité, quoique la politesse de lady Middleton eût une nuance de protection de plus qu’elle n’avait à Barton. Elinor fut la seule qui dans le fond de son cœur fût fâchée de les voir ; la présence de Lucy lui faisait éprouver une véritable peine ; elle ne savait comment répondre à ses exagérations de fausse amitié qui la rendaient toujours plus mépri-