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dont mon ami sir Georges Middleton eut la bonté de s’inquiéter ; il m’invita de passer quelque temps à Barton-Park pour me distraire. Je ne lui avais point confié la cause de mon chagrin, espérant d’un jour à l’autre retrouver ma brebis égarée, et sauver au moins sa réputation. J’avais besoin de fuir les lieux où je l’avais vue, où je ne la voyais plus, et j’acceptai la proposition de mon ami. C’est alors que je fis la connaissance des intéressantes parentes de sir Georges ; c’est là que je vis avec un trouble que je ne pus cacher l’image vivante de ma pauvre Elisa, image qui me fit une impression d’autant plus vive, d’autant plus douloureuse, qu’elle me retraça en même-temps et la perte de la mère et celle du dépôt qu’elle avait confié à mes soins. Vous fûtes souvent témoin