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vre petite je suppose ; il faut retourner auprès d’elle, ce serait cruel de la laisser seule, la pauvre enfant ! J’ai quelques amis ce soir, il faut qu’elle vienne ; on jouera à tout ce qu’elle voudra ; elle n’aime pas le wisk, c’est trop sérieux, je comprends cela ; nous ferons un vingt et un, un trente et quarante, une macédoine, enfin tout ce qui pourra l’amuser. Chère dame, dit Elinor, votre bonté est tout-à-fait inutile ; ma sœur n’est pas en état de quitter sa chambre ce soir. Je vais lui persuader de se mettre au lit de bonne heure ; un parfait repos est ce qui convient le mieux à ses nerfs.

— Oui, oui, je crois que c’est le mieux ; il faut qu’elle ordonne elle-même son souper, et qu’elle dorme. C’est donc cela qui la rendait si triste ces dernières semai-