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Vous l’avez vue ; moi, je n’ai vu que Willoughby. Est-elle mieux, beaucoup mieux que la pauvre Maria ? Ah ! sans doute puisqu’il m’abandonne pour elle ; mais peut-elle l’aimer comme moi. Ah ! Willoughby, pourquoi ne m’avoir jamais parlé d’elle ? Alors j’aurais respecté ses droits sur vous : mais jamais jamais il ne m’a parlé que de moi-même.
Il y eut une autre pause. Maria était très-agitée ; elle se leva et s’approchant d’Elinor, elle saisit sa main : Chère Elinor, lui dit-elle, je veux retourner à Barton auprès de maman ; ne pouvons-nous partir demain ?
— Demain, Maria !
— Oui demain. Pourquoi resterai-je ici ? J’y suis venue seulement pour Willoughby ; qui ferai-je ? Qui m’intéresse à Londres ?