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Maria, lui dit-elle, si vous ne voulez pas vous tuer vous-même et tous ceux qui vous aiment. Pensez à votre mère, pensez combien vos souffrances l’affligeraient. Pour elle vous trouverez des forces dans votre cœur.
— Je ne le puis, je ne le puis, s’écria Maria ; laissez-moi, si je vous tourmente, laissez-moi, haïssez moi, abandonnez-moi, mais ne me torturez pas en exigeant l’impossible. Oh ! combien il est facile à ceux qui n’ont aucune peine personnelle de parler de force et de courage. Heureuse ! mille fois heureuse Elinor ! vous ne pouvez avoir aucune idée de ce que je souffre.
— Vous me nommez heureuse, Maria, ah ! si vous saviez…
Maria la regarda avec un tel effroi, qu’elle se hâta d’ajouter. —