à son désespoir. Elinor fit tout ce qui dépendait d’elle pour la tranquilliser, la calmer, ne se permit aucune question, et lui dit seulement qu’elle ne désirait de savoir le détail de ses peines que pour les adoucir. Mais lorsque Maria pouvait parler, c’était pour la conjurer de ne lui rien demander encore, et véritablement ses nerfs étaient dans un tel état d’irritabilité, qu’elle n’aurait pas pu avoir une conversation suivie. Je vous fais un mal affreux, chère Elinor, lui dit-elle ; il vaut mieux nous séparer jusqu’à ce qu’il me soit possible… Ma tête… mes yeux, j’ai besoin d’un peu d’air. Elle ouvrit la fenêtre, y resta quelque temps, sortit de la chambre, rentra, ressortit encore ; elle était dans une agitation qui ne lui permettait pas de rester en place,
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