ler prier lady Middleton de la ramener en Berkeley-street ; elle ne pouvait pas, lui dit-elle, rester une seule heure de plus.
Quoique lady Middleton fût au milieu d’un robers, elle était trop polie pour ne pas quitter sa partie au moment où elle apprit que Maria n’était pas bien ; elle remit son jeu à une amie, et partit dès qu’on put avoir le carrosse. Elinor prit pour prétexte que la chaleur avait incommodé Maria. Celle-ci ne dit pas un mot ; ce ne fut qu’à des soupirs qu’on s’apercevait qu’elle était là. À leur arrivée à la maison, Elinor apprit avec plaisir que madame Jennings n’était pas encore rentrée ; elle se hâta de conduire Maria dans leur chambre ; elle la déshabilla, la mit au lit, lui donna quelques calmans pour ses nerfs qui étaient très-attaqués,