pénétraient au fond des voitures ; et quand elle était forcée de venir donner son opinion sur quelque objet de mode, c’était avec une telle distraction, qu’il était facile de voir qu’elle pensait à toute autre chose. Les couleurs de son teint variaient à chaque instant. Sa sœur souffrait presqu’autant qu’elle de la voir dans cette agitation, On ne put obtenir son avis sur aucune emplète ; rien ne lui plaisait, rien n’attirait son attention. Elle ne témoignait qu’une extrême impatience de retourner à la maison. Elinor qui voyait à regret sa sœur se donner en spectacle, aurait aussi désiré la ramener ; mais il n’était pas facile de l’obtenir de madame Jennings et de sa fille. La première causait avec tous les marchands, s’informait des modes, des nouvelles, etc. ; l’autre
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