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que ; elle reprit toute sa gaîté, tout son enthousiasme, et redevint plus belle, plus brillante qu’elle ne l’avait jamais été. Elle attendait le moment de partir avec une grande impatience, et, quand le jour si désiré arriva, quand il fallut dire adieu à sa mère, son cœur parut près de se rompre ; elle était baignée de larmes, et dans cet instant elle aurait volontiers consenti à rester, quitte à en pleurer tout le reste de l’hiver. Madame Dashwood était aussi très-affectée. Elinor fut la seule qui par son courage adoucit le chagrin de la séparation, en répétant combien elle serait courte, et en parlant du jour du retour.

C’étaient les premiers jours de janvier. Les Middleton devaient suivre dans une semaine ; et les