Cette page a été validée par deux contributeurs.
— J’accepte aussi le don de la fée, dit Elinor, avec la même pensée secrète.
— Ah ! que nous serions heureuses, dit la petite Emma en frappant les mains de joie ; mais je ne sais pas à quoi j’emploierais mon argent !
— Pour moi, dit la bonne maman, je ne sais ce que je ferais d’une grande fortune, si mes enfans étaient toutes riches sans mon secours.
— Votre cœur, maman, dit Elinor, trouverait assez d’enfans pour qui vous seriez la bonne fée ; et puis les embellissemens de notre chaumière.
— Moi, dit Edward, je vous vois, mesdames, établies dans une des plus belles places de Londres. Ah ! quel heureux jour pour les libraires, les magasins de musi-