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que je ne voudrais pour rien au monde, répondit madame Dashwood, lui faire une telle question. Supposons qu’il soit possible (ce que je ne crois pas), qu’ils ne soient pas engagés et qu’elle ait des doutes sur lui, combien cela n’ajouterait-il pas à sa douleur d’être forcée d’en convenir ? Je ne mériterais pas sa confiance, si je voulais l’obliger à confesser ce qu’elle voudrait peut-être qui fût ignoré de tout le monde. Je connais le cœur de Maria, je sais combien elle m’aime, et que je serai la première à savoir ce qui la touche, quand elle pourra me le dire. Ou elle n’a aucun doute sur la constance de Willoughby, alors je dois être tranquille ; ou elle en a, et il serait affreux pour elle de me le dire. Je ne tenterai jamais de forcer la confiance de personne, et